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PRIERE

 

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« Vérité éternelle, tu m’entoures de tes rayons, mais des ombres ténébreuses s’élèvent sans cesse de mon âme et m’empêchent de porter mes regards jusqu’à toi. Tous les jours, le soir et au milieu de la nuit, le matin et le midi, je t’invoque avec ardeur. Mes efforts sont vains et inutiles. Le voile épais de mes affections matérielles m’ôte le vue de ta lumière.  Les images des objets auxquels j’ai livré mes sens, se placent en foule entre ton action bienfaisante et les faibles efforts de ma volonté ; elles m’égarent et m’entraînent par leurs illusions trompeuses. Tu m’échappes et je perds l’espoir de t’atteindre.

O vérité sans laquelle mon être n’est qu’un néant, je ne cesserai de t’invoquer. Jusqu’à ce que tu aies exaucé mon désir, mes vœux seront mon unique existence. Entends ma voix, viens actionner celui qui t’appelle avec tant d’ardeur. J’abjure l’amour des objets sensibles ; c’est toi seul que je veux aimer et contempler à jamais comme mon unique vie. Car c’est toi qui es la vie de l’homme, et je sais avec évidence que ma destinée est de vivre toujours en toi et avec toi.

Où pourrai-je donc trouver la science et la sagesse ? J’ai passé les jours et les nuits dans la recherche et les méditations et je demande encore où elle se tient cachée. L’homme est bien loin de la connaître et d’en savoir le prix.

Elle n’est ni dans les profondeurs de la mer ni dans les abîmes de la terre. Où est-elle donc cette sagesse et cette intelligence ? Où pourrai-je la trouver ?

J’ai consulté tous les êtres vivants ; aucun ne l’a encore aperçue, et j’ai vu qu’ils ne l’ont point en eux… Il n’y a que Dieu qui connaisse la route qui conduit vers elle ; lui seul sait où elle se tient.

Lorsqu’il donnait des lois à tous les êtres, qu’il soumettait à ses ordres les ventes et les tempêtes et qu’il dirigeait la foudre dans la carrière qu’il lui imposait, la sagesse était devant lui. Alors, il dit à l’homme : Tu ne trouveras la science et l’intelligence que dans la crainte du Seigneur. »

Jean-Baptiste Willermoz, Mes pensées et celle des autres, B.M. de Lyon, MS 5526.

Commentaires

  • Bonjour à tous, voila 2 commentaires du philosophe inconnu dans ses oeuvres postumes sur les philosophes Voltaire et Rousseau.
    "Il est aussi difficile de ne pas admirer Voltaire, que de l'estimer et de l'aimer; et peut etre un homme sensé ferait-il bien de ne pas vouloir de tout son esprit, s'il était obligé en meme temps de prendre son moral."
    "Rousseau de Genève, a eu des éclairs heureux et bien consolants; il a reconnu devant les hommes la divinité du Réparateur, en disant que si la mort de Socrate était d'un sage, celle de Jésus-Christ était d'un Dieu. Ce seul mot peut lui etre compté: car la bonté supème ne cherche que les occasions de nous faire gagner notre cause.

  • Merci pour ces 2 beaux commentaires qui enrichissent notre blog

  • Quel billet exceptionnelle, j'ai dégoté ce que nous cherchais, tout en vous remerciant bon weekend.

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