Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • LE CONTEXTE HISTORIQUE DANS LEQUEL EST NE LE RER

     

    Chronologie:  XVIIIe Siècle

    1701:

     Début de la Guerre de la succession d’Espagne (1701-1713). Quand le roi d’Espagne (qui possède aussi Milan, Naples, une partie des Pays-Bas et des colonies du Nouveau Monde) meurt sans enfant, les héritiers les plus direct se trouvent être le fils de Louis XIV ou bien le second fils de l’empereur d’Autriche. C’est le petit fils de Louis XIV, Philippe d’Anjou, qui devient Philippe V d’Espagne, mais la France se trouve aux prises avec l’Autriche et l’Angleterre qui craignent une « surpuissance » française. La Traité d’Utrecht (1713-1715) mettra fin à la guerre: Philippe reste roi d’Espagne et garde ses colonies, mais doit renoncer ses droits à la succession de France. La guerre empire une situation financière désastreuse en France (mauvaise récoltes et famine en 1709).

    1715:

    Mort de Louis XIV. La monarchie, en apparence si solide, n’est pas loin de la crise dynastique. Le fils du roi, le Grand Dauphin étant mort de maladie en 1711, ainsi que son fils et premier petit-fils en 1712. L’héritier direct du Roi-Soleil est donc le dernier fils du duc de Bourgogne, l’arrière petit fils du roi né en 1710, le futur Louis XV. Le neveu de Louis XIV, Philippe d’Orléans, assurera la régence pendant sa minorité.


    1715-1723:

    Régence de Philippe d’Orléans. A l’atmosphère solennelle et dévote qui entourait le vieux roi succède vite une ambiance nouvelle où la gaieté et les audaces abondent. La haute société accueil avec ferveur le nouveau style « rocaille » et multiplie les bals, les fêtes. La situation financière du royaume reste cependant désastreuse. Le Régent soutient l’expérience audacieuse d’un Ecossais, John Law. Selon le « système » de Law, l’augmentation de la masse monétaire produira une hausse d’activité commerciale et l’extinction progressive de la dette publique. Law introduit du papier-monnaie (1716) et crée une banque privée qui deviendra Banque Royale (1718), dont le principal investissement est la Compagnie du Missippi. Les actions montent en flèche et tombent aussitôt. Des fortunes sont créées, mais beaucoup d’autres sont détruites. Ruiné, Law fuit à Bruxelles (1720), et le Régent perd beaucoup de sa crédibilité. Il meurt brusquement en décembre 1723.

    1721:

    Fin de la peste de Marseille.  la première loge maçonnique de source anglaise a été fondée   « l'Amitié et Fraternité » à Dunkerque.

     

    1723-1774:

    Règne personnel de Louis XV. C’est un homme très privé qui supporte mal l’étiquette de la Cour. Il aime le café, les discussions entre intimes, les oiseaux et un gros chat angora. Sa femme, la reine Marie Leszcynska, lui donne 10 enfants auxquels il est dévoué, mais sa grande confidente restera sa maîtresse, Madame de Pompadour, grande patronne des arts et protectrice de l’Encyclopédie. Son règne se caractérise par des problèmes fiscaux et politiques et par des tentatives de réforme sporadique. En politique étrangère, la rivalité avec l’Angleterre mènera à la Guerre de Sept Ans. A l’intérieur de la France, l’opinion publique subit l’influence des critiques des philosophes contre un pouvoir « arbitraire. » En somme, pourtant, la France connaîtra une hausse du niveau de vie (essor de l’alphabétisation, disparition des famines). La langue, l’art, et le goût français sont l’objet de l’admiration de toute l’Europe.

    1728:

    les francs-maçons français décident de reconnaître comme « grand maître des francs-maçons en France », Philippe, Duc de Wharton

    1734:

    Voltaire, Lettres philosophiques. Voltaire prône les avantages de la vie politique et culturelle anglaise (monarchie constitutionnelle, tolérance religieuse, noblesse commerçante).

     1736:

    Le chevalier de Ramsay prononce un discours développant l'idée d'une origine chevaleresque de la franc-maçonnerie.

    1751:

    Publication du premier tome de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert.

    1755:

    Tremblement de terre à Lisbonne. Le désastre provoquera un débat dans toute l’Europe sur la providence divine et inspirera en partie le conte Candide de Voltaire (1759).

              Rousseau, Discours sur les origines de l’inégalité.

    1756-1763:

    La France doit céder à l’Angleterre presque toutes ses colonies : le Sénégal, le Canada, la rive gauche du Mississippi. La France conserve les Antilles et ses ports en Inde.

    1757:

    Tentative d’assassinat de Louis XV par Damiens. Le supplice public de Damiens par écartèlement deviendra un symbole du pouvoir brutal de la monarchie absolue.

    1758:

    Condamnation de l’Encyclopédie pour irréligion. Le mouvement « antiphilosophique » atteint somme maximum. Avec l’appui de Madame de Pompadour et quelques ministres éclairés, Diderot réussira à publier les derniers tomes sous « privilège tacite » ou permission non-officielle. (La publication s’achèvera en 1772.)

    1761:

    Rousseau, La Nouvelle Héloïse. Roman de sentiment, étude psychologique, et vision sociale, ce sera le best-seller de l’époque.

    1762:

    Rousseau, Emile ou l’éducation ; Du contrat social.

    1773:

    « LA GRANDE LOGE DE FRANCE » devient « le Grand Orient de France », qui regroupe quelque 600 loges

    1774-1792:

    Règne de Louis XVI. Le fils de Louis XV hérite d’un royaume politiquement affaibli. Il renvoi les ministres réformateurs mis en place par son père ; ses propres tentatives de réforme échoueront devant une opposition hétéroclite. Deux tendances antagonistes se dessinent, entre lesquelles le roi hésitera sans cesse : d’un côté les philosophes et nobles libéraux, qui recommandent l’égalité de tous devant l’impôt, le libéralisme économique, et les réformes juridiques et éducatives au nom du progrès. A l’opposé, les milieux privilégiés, le haut clergé, la noblesse d’épée et les hauts magistrats ou noblesse de robe, qui sont hostiles aux réformes fiscales et qui mènent une sorte de « réaction nobiliaire » durant tout le règne.

    1776-1781:

    Guerre d’indépendance américaine. Paradoxalement, le redressement militaire et diplomatique de la France survient au moment où la monarchie semble s’enliser dans des difficultés intérieures graves. Ce relèvement diplomatique accélère la crise intérieure dans la mesure où les fortes dépenses entraînées par la guerre viennent s’ajouter à la dette. D’Amérique, enfin, souffle un vent libéral : de grands textes constitutionnels où il est question de liberté, de droits, de souveraineté du peuple, de la limitation et de la séparation des pouvoirs… circulent dans les milieux éclairés.

    1785-1786:

      L'affaire du collier de la reine.  Quoique parfaitement innocente, la reine Marie-Antoinette est impliquée dans ce scandale; elle devient l'objet d'attaques virulentes dans les pamphlets qui circulent à Paris.  D'une grande beauté, la reine est gracieuse, mais frivole, irréfléchie et dépensière--et de plus en plus impopulaire.

    1788:

    Crise financière. Convocation des Etats-généraux.

    1789:

    La Révolution.

    • 17 juin : le Tiers Etat se proclame Assemblée nationale
    • 20 juin : Serment du Jeu de Paume
    • 14 juillet : la prise de la Bastille
    • 4 août : l’abolition des privilèges
    • 26 août : Déclaration des droits de l’homme

    Il y eut en des francs-maçons dans tous les camps. Ainsi le Duc de Luxembourg, bras droit du Grand Maître et initiateur de la fondation du Grand Orient de France, émigre dès juillet 1789. Une loge aristocratique comme « La Concorde », de Dijon se saborde dès août 1789. Le Grand Maître du Grand Orient lui-même, devenu « Philippe-Égalité » renie publiquement la maçonnerie en 1793, peu de temps avant de finir sur l'échafaud. Et si le Grand Orient proclame son attachement à la forme démocratique de gouvernement dès janvier 1789, il est contraint de cesser ses activités par la Terreur de 1793 à 1796. Alors qu'on dénombrait près de 1000 loges à la veille de la Révolution, 75 loges seulement seront en mesure de reprendre leurs travaux en 1800.

    1790:

    Constitution civile du clergé. Révolte des Noirs de Saint-Domingue.

    1791:

    Déclaration de la monarchie constitutionnelle et de l’Assemblée législative. La famille royale fuit Paris et est arrêtée à Varennes.

    1792:

    Déclaration de guerre à l’Autriche (pays de la reine Marie-Antoinette). Guerre de la coalition européenne contre la France. Poussée par le parti Girondin et son chef Danton, l’Assemblée se transforme en Convention. Proclamation de la République et du calendrier républicain : mené par le parti Jacobin, la Révolution entre dans une phase de radicalisation progressive. Procès de Louis XVI. Les Jacobins demandent la peine de mort ; ils accusent les Girondins de modérantisme.

    1793 Janvier :

    Exécution de Louis XVI. Chute des Girondins. Appuyé par les militants révolutionnaires de Paris (les « sans-culottes »), le Comité de Salut Public, peuplé de Jacobins et présidé de Maximilien de Robespierre, domine la Convention. Été : l’insurrection contre-révolutionnaire éclate dans la Vendée. Exécutions en masse à Paris et en province. Automne : exécution de Marie-Antoinette et des révolutionnaires féministes Manon Roland et Olympe de Gouges.

    1794:

    Sous Robespierre, la Convention proclame la Grande Terreur : suspension des droits civils, tribunaux révolutionnaires, épurations, exécutions. Avril : exécution de Danton. Robespierre s’isole de plus en plus ; d’autres membres du Comité complotent contre lui. Le 27 juillet (9 thermidor selon le calendrier révolutionnaire) Robespierre est arrêté, puis guillotiné le lendemain.

    1794-1799:

    C’est une longue phase de reflux. La vague révolutionnaire et populaire s’épuise tandis qu’une opposition royaliste réapparaît. D’abord, la « réaction thermidorienne » mène une nouvelle terreur contre les Jacobins ; la Convention conclut la paix avec les insurgents de la Vendée et les autres pays Européens, mais n’arrive pas à rétablir l’ordre économique. Une nouvelle constitution inaugure le Directoire (1795-1799), mais les contrastes sociaux, la situation économique et les tensions politiques augmentent. Le 18 Brumaire de l’an VIII (9 novembre, 1799), un héros militaire, le général Napoléon Bonaparte organise un coup d’état et proclame un nouveau gouvernement, le Consulat. La Révolution est terminée.

    (Chronologie établie avec l'aide de Daniel Rivière, Histoire de la France (Paris : Hachette, 1986),

     

  • La gnose et le gnosticisme

    Proposé par Mr Robert Castro.

    Diapositive4.JPG

    Diapositive5.JPG

    Diapositive7.JPG

    Diapositive8.JPG

    Diapositive9.JPG

    Diapositive10.JPG

    Diapositive12.JPG

    Diapositive13.JPG

    Diapositive14.JPG

    Diapositive15.JPG

    Diapositive17.JPG

    Diapositive18.JPG

    Diapositive20.JPG

    Diapositive21.JPG

    Diapositive22.JPG

    Diapositive23.JPG

    Diapositive27.JPG

    Diapositive28.JPG

    Diapositive30.JPG

    Diapositive31.JPG

  • Qui est J B Willermoz?

     

    willermoz.jpg



    Jean-Baptiste Willermoz est né à  Saint-Claude dans le Jura le 10 juillet 1730. Il est l’aîné d’une famille de 13 enfants.

    Très jeune il s’installe comme commerçant à Lyon où ses affaires sont florissantes.

    En 1750, à 20 ans donc, il se fait initier à la Franc-Maçonnerie.

    Sa personnalité affirmée le fait élire Vénérable Maître en 1752.

    Dans les années qui suivent, il fédère les différentes loges de la région lyonnaise.

    L’étape décisive sera sa rencontre en 1765 à Versailles avec Martines de Pasqually qui le reçoit dans l’Ordre des Elus Cohen.

    En 1768 il est reçu Réau-Croix. Mais il a beau pratiquer avec application les opérations théurgiques martinéziennes, il ne parvient pas à en atteindre les grands secrets.

    En 1771 il rencontre Louis-Claude de Saint-Martin. Celui-ci le rassure par sa philosophie faite d’équilibre et de foi qui s’écarte des manipulations théurgiques de Martines.

    Il gardera surtout de Martines sa théosophie faite d’exégèse biblique de nature cabalistique telle qu’elle se retrouve dans le « traité de la réintégration des êtres ».

     


    En 1773 Willermoz entre en contact avec la Stricte Observance Templière du baron de Hund.

    Enthousiasmé par les idées et les rites qu’il y rencontre, il décide de réformer la maçonnerie française qui s’est éloignée de ses origines spirituelles et fonde avec un groupe de maçons le Régime Ecossais Rectifié, la rectification consistant en un retour à l’idéal spirituel des origines.

    Il va développer un travail intense qui aboutira au Grand Convent des Gaules en 1778, et surtout au Convent de Wilhelmsbad en 1782. Il y recevra l’appui du duc Ferdinand de Brunswick, Grand Maître de la Stricte Observance, et du prince Charles de Hesse-Cassel, un de ses dignitaires, tous deux épris de mysticisme et d’occultisme comme lui.

    Willermoz rédigera lui-même les rituels, les règles et les discours du nouveau rite dont l’inspiration templière est reprise à la Stricte Observance.

    Notons aussi que dans les premières années de la révolution, Willermoz entretint des contacts avec le chef des Illuminés d’Avignon, dom Pernety.

    En 1791 on le retrouve acquis à certaines idées nouvelles et il devient administrateur des hôpitaux. Mais ne nous y trompons pas : si par philosophie il est plutôt libéral, donc jacobin d’étiquette, il est avant tout chrétien et opposé à toute violence, que ce soit contre les hommes ou contre les institutions.

    En 1796 il se marie à l’âge de 65 ans avec une jeune femme de 24 ans.

    Il est confirmé comme administrateur des hôpitaux par le Consulat et vivra une vieillesse active et heureuse.

    Il  décède en 1824 à l’âge de 94 ans.