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  • Les pères de l' église

    Essai sur les Pères de l’Eglise,

    Il me semble important si l’on reste, stricto sensu, dans la sémantique, quand il est écrit ici «Pères de l’Eglise», Eglise au singulier que l’on nomme expressément l’église apostolique catholique romaine, et de rappeler que le Rite Ecossais Rectifié est un Rite, certes éminemment Chrétien, initiant du premier au dernier grade d’Apprenti à Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte, mais faut-il encore et toujours en faire état, se situe en dehors de TOUT dogmatisme , fut-il Catholique, orthodoxe, protestant ,Gallican, anglican peu importe,

    Et donc avant toute chose de définir, ce qu’est une Eglise, et ce que c’est qu’être Chrétien.

    I)                DEFINITIONS

    L’Eglise, pour ne citer que l’Eglise  Apostolique , Catholique et romaine, a mis en place une structure (prêtres, évêques, cardinaux, pape), où elle, et elle seule, détient la Bonne Parole, elle érige des Règles érigées en Dogme. C’est elle et à travers elle et ses représentants, la Seule représentante du Divin sur Terre.

    L’Ordre Rectifié, au contraire, n’est pas soumis à ce Dogmatisme, car il prône la Liberté Absolue de Conscience de Parole et de Religion, pour mémoire :- « L’Ordre ne souhaite que des Hommes Libres et de Bonnes Mœurs »-, et parler de l’Eglise est quelque chose d’extérieur à l’Ordre. En effet dans le Rite Ecossais Rectifié, dans l’Ordre, on montre la Voie Théosophique, qui va nous amener à retrouver le chemin de la Lumière, mais dans cette voie cardiaque, nous sommes libres ainsi que notre Parole.

    A contrario, l’Eglise, elle, endoctrine par la Parole, c’est elle et elle seule qui détient et enseigne la vérité, sa propre vérité, par des pratiques différentes les unes des autres, que l’on soit catholique, protestant, ou  Anglican, gallican.

    Dans les Rites Maçonniques, et plus encore, au Rite Ecossais Rectifié, rite , éminemment Chrétien, toutes les Loges, sont ouvertes, au Prologue de l’Evangile de St Jean, car c’est le Christ, qui, Lui, tourné vers le Père a fait connaître la Bonne Nouvelle à l’Humanité.

    Alors  tachons de définir ce que c’est, qu’être Chrétien ?

    Un Chrétien est celui qui  reconnait le Christ, qui a reçu l’onction divine, l’initiation et la Bonne Nouvelle. C’est celui qui agit, ici et maintenant dans cette vie, dans un ciel ouvert. Dans l’esprit du Christ et dans sa Loi d’Amour, qui nous a prescrit : Aimez-vous les Uns les Autres comme je vous ai aimés. Grâce au Christ, l’accès au Ciel est possible, puisque le Christ, par sa venue et son Sacrifice, nous a permis d’y parvenir. Il nous a ouvert le Ciel, et permis de dissiper les Ténèbres et on comprend mieux ainsi  pourquoi ce :-« Et tenebrae eam non compréhenderunt »- se trouve, dans les Loges rectifiées sous le Delta Lumineux.
    Etre Chrétien pour atteindre ce but, c’est être comme Celui qui a reçu l’onction divine. C’est donc une voie Individuelle et gnostique. C’est  là toute la doctrine de l’Ordre.

    L’Ordre est une structure Chevaleresque, Monastique (Monastique,dans le sens premier du terme, qui signifie  être Seul) et Spirituelle, chargé de la Transmission de la Bonne Nouvelle. Il reconnait à la différence de l’Eglise, chaque individu au plan Divin, (le Haut et Saint Ordre), comme le représentant de Dieu sur la Terre,(L’homme a été crée à l’Image immortelle de Dieu), ayant en lui, la petite partie de Lumière divine qu’il se doit ou non, selon son désir (Voir l’Homme de Désir de Louis Claude de Saint Martin), de faire grandir, pour accéder, peut-être, au plan divin. L’Ordre, est donc en charge transmettre cette doctrine, par deux moyens la Théurgie, et la Théosophie. Pour ce qui est de la Théosophie, c’est le fait de parler de l’Inconnaissable (Dieu), car nul ne l’a vu,, par contre le Christ, Lui, l’a fait connaître.

    Pour distinguer encore entre l’Ordre et l’Eglise, Dans l’Ordre la Clémence est présentée et acquise pour chaque Chrétien, lorsqu’il entre sur le chemin, dans l’Eglise, a contrario, elle n’est admise qu’après confession de ses fautes.

    Après cette définition, qui me paraissait essentielle avant d’aborder le présent  sujet, je souhaiterais l’organiser de façon suivante :

                 Définitions : Eglise et Chrétien

    I)                Préambule et Rappel Historique

    II)              Définitions de la Théurgie et de la Théosophie

    III)             Les Philosophes Grecs, de Platon à Dante.

    IV)           Les Pères de l’Eglise

    V)             Conclusions

    VI)           Conclusion sur les Pères de l’Eglise

    VII)         Conclusion sur le Rite Ecossais Rectifié

     

    II)              PREAMBULE & RAPPEL HISTORIQUE

     Or, donc, cet essai, ne constitue pas un enseignement, il n’est, et n’a pas d’autre but et uniquement d’autre but  qu’une connaissance culturelle. Il ne sert pas de fondement à une quelconque école de pensée théologique, car rappelons nous ce que nous a dit et répété haut et fort, notre Bien aimé frère Jean Baptiste WILLERMOZ : - «Tout sujet d’Ordre politique ou religieux, doit être banni de nos Loges».

    Et par voie de conséquence, si tel était le cas, ce sujet ne pourrait qu’apporter désordres et divisions au sein de nos Structures. Ce sera donc avec beaucoup de circonspections que nous essaierons d’éclairer ce thème , sachant comme il nous est dit dans nos Rituels que le seul livre parfait  écrit par Dieu , c’est l’Homme tous les livres écrits par l’homme, ne sont que de piètres ersatz et donc, sujets à caution et à erreurs; car Nul Homme , quel que fut son niveau intellectuel, ses connaissances, ou  ses titres, ne saurait prétendre  à la perfection divine .
    La seule, « Bonne Nouvelle », est la parole de Jean, Frère Bien Aimé du Christ, qui annonce la Venue de la Lumière, nul n’est besoin de rappeler ici, le Prologue de l’Evangile de Jean, puisque nous ouvrons tous, quel que soit le Rite maçonnique que nous pratiquons, et à fortiori au Rite Ecossais Rectifié, rite éminemment Chrétien , nos travaux avec le Livre de la Sainte Loi, ouvert sur ce prologue.

    A  plus d’un titre important car, (pour mémoire, simple rappel  historique), c’était le « Consolamentum » la prière pour les mourants que récitaient, les « Parfaits » Cathares.

    Il me parait peut être Judicieux, mais ce n’est qu’un avis personnel, plutôt qu’une connaissance non exhaustive de tous les Pères de l’Eglise, certes comme je le disais plus avant intéressante d’un point de vue strictement culturel ,soit d’essayer d’en récapituler, les plus importants, et ceux qui auraient pu, influencer, c’est peut être là, le nœud gordien la pensée willermozienne qui évoque  et manifeste , par des allégories et des symboles ce christianisme primitif , ce Haut et Saint Ordre.

    Il serait aussi, peut être bon de se rappeler le contexte historique dans lequel il a été établi. Nous sommes Fin du 18éme siècle, la religion d’Etat, c’est la religion catholique apostolique et romaine. En effet, depuis la prise de contrôle du pouvoir temporel par les membres de cette secte, qui allait imposer son pouvoir à la fois spirituel, mais surtout temporel après le concile de Nicée, sur le christianisme primitif. Car jusqu’à cette époque, nul  chrétien, n’avait besoin d’intermédiaire temporel pour s’adresser à Dieu. Cette prise de pouvoir, fut pour l’essentiel favorisée par  l’empereur Constantin, qui a ainsi assis son propre pouvoir. Il faut aussi se remémorer que,  Constantin a hésité entre le culte de Mythra, et le christianisme, pour fédérer les peuples placés sous son autorité, Chacun de nous alors que nous étions sur les bancs de l’école se rappelle, les étendards à la tête de ses armées, portant la Croix, et cette devise :-« In hoc Signo Vinces »--« Par ce Signe tu Vaincras »-  

    Or donc, pour remettre l’écriture de la pensée Willermozienne, dans son contexte,  le représentant de la religion Catholique sur terre, après le Pape, c’est le Roi, et attaquer la religion catholique c’est attaquer le Roi.  On risque fort  au mieux,d’être embastillé, au pire d’être exécuté. Il n’y avait pas si longtemps de cela que s’éteignaient les bûchers de l’Inquisition. Rappelons-nous : « France, Fille Ainée de l’Eglise »

    Il a donc fallu à cette époque, pour  Jean Baptiste Willermoz, être particulièrement attentif et prudent, pour insérer la doctrine de la Réintégration,  dans les Rituels du RER, réintégration qui se trouve chez son Maitre ,Martines de Pasqually. Pour ce qui est de réintégrer, si mes souvenirs de français sont encore bon, cela signifie :-« Retrouver, retourner à l’état original, ou originel »-

    III)            DEFINITIONS DE LA THEURGIE ET DE LA THEOSOPHIE

     Réintégrer l’état originel qui était le nôtre avant la Prévarication, mais par quels moyens ? En utilisant la Théurgie, et la Théosophl IE

    Théurgie:    -action des moyens mis en place sur le chemin vers la lumière/Dieu

                          -  choix du carré long pour construire d'abord  le temple intérieur/ c'est à dire apprendre à séparer l'intérieur de l'extérieur/ l'activité des pensées pour aller vers le silence. Action en plusieurs temps.

                         - le carré long, les couleurs, les Rituels, le positionnement de chacun dans la loge, les nombres, les bougies, les meubles, compas, équerre, l’épée, l'encens etc....

     

    Théosophie: - doctrine/ enseignement de la Sagesse Divine.

                            - choix du cercle/ action directe vers le Centre, l'Ame du Monde/ le Sanctuaire du cœur.

                            - la Prière d'ouverture (le Sanctuaire de la Vérité), la Prière de fermeture en Cercle autour de la loge, la Bible/ le Logos/ le verbe Créateur.

                             - la Prière est dite par l'Officiant  avec  le cœur. ' Le seul habilité)

    Théurgie et théosophie sont complémentaires dès le début de la recherche, la théurgie c'est le monde temporel et la théosophie le plan spirituel. Plus on avance dans le chemin de la Sagesse Divine vers la Paix intérieure, plus l'impétrant s'allège du superflu, dans l'ultime simplicité de la Prière du cœur vers la quintessence, qui est l'absence totale de temporel. L’action de la théurgie et de la théosophie au début est à pratiquer en concomitance, tout en comprenant bien dès le début au 1er degré que la théosophie est la Voie Royale.

    En voyant les choses au pire de ce quelles peuvent être pour l'homme, il n'y a alors plus de place, plus de trace de spiritualité. Il n'y a plus rien à chanter ou à louer, plus rien à sacrifier ou prier; mais il y a toujours encore ici et maintenant, partout et toujours, le Nom Divin, porté par le Souffle. On peut dire qu'alors l'Eglise des catacombes se tiendra dans la "caverne du cœur".

    Si tout homme n'est pas élu, tout homme est appelé. Le Nom Divin est là en permanence et se soustraire au temps c'est retrouver la part d'éternité en nous.

    Les Théologiens les plus marquants, de l’œuvre de Jean Baptiste Willermoz, furent sans conteste ; Origéne et son importance dans le christianisme primitif , fil conducteur de la doctrine willermozizenne, Grégoire de Nysse, , pour ses apports aux Evangiles,, Saint Augustin, ainsi que les Pères du Désert, mais le sujet choisi est déjà bien trop  vaste, pour l’approfondir comme il devrait l’être.

    IV)           LES PHILIOSOPHES GRECS  ET LES PERES SPIRITUELS

    Il serait aussi important de mentionner dans cet essai,  les –« Pères Spirituels » lesquels, outre Martinez de Pasqually, et son importance dans l’ossature du Rite Ecossais Rectifié, que furent les Philosophes Grecs Platon et Plotin. Prenons tout d’abord Platon et son concept des cinq corps

    Or, les cinq corps platoniciens, le Trétraèdre, le Cube (Tiens cela ne vous rappelle-til rien ?) l’Octaédre, le Dodécaédre, l’Isocaédre, sont rapportés respectivement et traditionnellement au Feu, à la Terre, à l’Air, et à l’Eau, soit aux quatre éléments, Quand au Dodécaédre, il répand l’Ether Primordial, (le Souffle Divin,), qui par conséquent n’est pas un élément puisqu’il est en rapport direct avec  Dieu.. Ce rapport, ce travail à un intérêt métaphysique (Connaissance du Plotinisme), un intérêt concernant le rapport du métaphysique, avec « le physique » ,(monde des formes géométriques), et un intérêt pratique, il révèle, les associations d’idées cachées derrière les parties de cérémonies marquées, par les vêtures, au moment où elles sont pratiquées par le Vénérable Maître de la Loge.

    Et, a fortiori, le fait de porter ensuite, habituellement en Loge, tel vêtement symbolique, réveille subconsciemment des idées en rapport, avec ce que traditionnellement, l’on se figure lié à telle, ou telle  partie du corps (voir le Zodiaque dans l’Homme et son sens traditionnel). Bien entendu, tout cela n’est valable, que pour des hommes portant un costume « traditionnel », donc ne vivant pas quasiment nus (Or n’est ce pas la Prévarication, qui nous a fait quitter notre corps de Gloire, pour revêtir notre corps de peau ?)

    Et si nous évoquions Dante, qui reprend  également, la formulation platonicienne, concernant  tant le Cosmos, que ce qui se passe en nous, au cours de notre évolution spirituelle, l’Ether est l’Esprit de DIEU, l’Amour qui pénètre l’Univers à travers les quatre éléments constitutifs de tout. L’Ether (Dieu )est ce qui anime les êtres formés de ces éléments, c’est l’Ame Universelle.

    Pour Plotin, il y a le Bien, et une détente de lui-même, en expansion jusqu’à atteindre l’état d’Etre (Le Beau) ( rappelons nous  – « Regardez-vous comme vous êtes » -, c'est-à-dire avec nos défauts, nos voices et notre matérialité, mais aussi et c’est important BEAUX, comme nous voie aussi DIEU), et l’Intelligence Universelle(le Vrai), qui développe des nombres, ou Idées Eternelles : Beauté », Bonté, Justice Sagesse, Grandeur. Puis l’Ame Universelle surgit. Elle se divise en deux tendances, l’une supra individuelle est en mouvement vers l’intellect, l’autre une tendance vers le sensoriel. Quand l’Ame se recueille, dans l’Intelligence, l’Eternité (Hors du Temps, tiens cela ne vous rappelle t-il rien ? Qu’en penses-tu mon Bien Aimé Frère Robert ?), existe. Dès que l’Ame se détache de l’Intelligence, et va vers le sensible (ou matière), nait  le Temps

    Le Temps, capable de s’anéantir dans l’Intellect,, ou de devenir le Destin, des (futurs) individus, car, on n’en est pas encore à ce stade où choses et êtres, auront une apparence individuelle, ce Temps, donc, associé à l’Espace, donnera la Nature et la Matière, dont nous Hommes faisons partie.

    Et l’on retrouve encore ici, Platon. Il  sera demandé un jour au futur Compagnon, ce qui est frappé sur le Temple de Delphes –«  Connais-toi, et tu connaitras l’Univers et les Dieux »-mais aussi, et ce qui est repris dans les Evangiles et dans nos Rituels, et qui revêt une importance capitale , c’est ce :-« Vocatus Adquae non Vocatus Deis Adérit » ce qui signifie :-Que l’ont soit appelé ,ou  initié ou non appelé, Dieu sera toujours présent. Reprise comme il a été dit plus haut par l’Evangile et nos rituels :- « Beaucoup seront appelés, mais il y aura peu d’élus »

    On pourrait se poser une question essentielle  qui pourrait nous heurter. Comment  Dieu qui est Amour, qui nous envoie,pour faire de nouveau Alliance avec l’Homme, son Fils, le Divin Rédempteur, afin de nous sauver tous, de la Prévarication, peut-il faire un choix ? Ce serait nier sa propre existence. Pourquoi donc sommes nous tous lavés de la faute originelle par ce Sacrifice ?  Ne faut-il pas penser que si nous sommes lavés par ce Sacrifice, si nous sommes dans la Rédemption, encore faut-il que nous accomplissions, nous-mêmes, et déjà ici bas, notre chemin, du retour vers la Lumière. Afin de retrouver cet état de corps de Gloire et de Lumière, qui était celui d’Adam Kadmon, avant sa prévarication ? Et l’on pourrait ainsi comprendre pourquoi, dans nos Rituels, avant que l’impétrant n’entre dans le cabinet de réflexion, il lui est demandé son nom de baptême et le nom de baptême de son père. Ce  baptême, le place de Facto, dans la communion, la communauté du Christ. Il lui sera également dit, par le Frère préparateur :-« Vous croyez être seul dans ces ténèbres, mais vous ne l’êtes pas »-, Mise en œuvre ici de la théosophie, qui se poursuivra, par la théurgie, lors des voyages de l’impétrant .Rappelons nous la main sur la nuque de l’Apprenti par le Parrain.
    Nous sommes placés sur le chemin du retour vers  la Lumière, et du Verbe fait Chair, cet Amour infini, et , par là de notre réintégration, vers notre corps de gloire et de Lumière primitif, celui d’avant la Chute. Nous sommes lavés de la prévarication, certes, mais, après avoir étudié la doctrine grâce aux moyens symboliques, acquis à chaque initiation,, nous permettant de nous élever vers ce Haut et Saint Ordre, il nous sera demandé un jour clairement, de faire un choix, entre le Bien et le Mal, Même si ce choix, était déjà, omniprésent sous couvert de voiles, lors de nos apprentissages successifs. Rappelons nous nos Rituels : - «Celui qui n’est jamais entré sur le chemin, est cent fois moins à plaindre, que celui qui entré sur la Voie, a abandonné»-

    Dans cette recherche des inspirateurs de JBW, outre ORIGENE, Clément d’Alexandrie, Grégoire de Nysse, qui a mon sens est l’un des plus importants , pour la compréhension,, de notre Rite,  Saint Augustin,  pour ne citer que quelques uns des plus majeurs, dans notre quête  Théosophique du retour vers notre Dieu intérieur, vers la Lumière de la Vérité , car c’est dans ce cœur ouvert que nous pourrons parler à Dieu, non plus comme un élève à son Maître craint, nous n’aurons plus à lever les yeux, au Ciel pour implorer un pardon, mais nous lui parlerons comme un Fils à son Père, et il nous regardera comme un Père regarde son Fils. Parce que Dieu ne demande qu’à faire alliance avec le cœur de l’homme, mais avec lui seul. Ce cœur débarrassé de tous les vices et scories qui l’encombre et l’attache à sa matérialité.

    C’est, dans un premier temps, l’enseignement biblique qui  conduit la pensée de JB WILLERMOZ. Aussi, part-il de la notion de dégradation de l’ humanité, nécessitant, une Initiation, avant l’apport Chrétien et également depuis, parce que si, comme je l’ai mentionné plus avant le rôle du baptême et des sacrements , ne nous permet pas de retrouver de facto, notre corps de Gloire, le rôle des Initiations successives, reste celui de nous faire sentir, ce que pouvait être l’Etat Adamique .Pour ce faire JBW, exige de nous , une confiance (cela ne vous rappelle t-il rien lors de votre réception d’Apprenti ?) totale en  son enseignement , en sa parole, et en sa compétence. Et si l’on devient, aussi éclairé que lui , on acceptera :-« La Vérité, qui n’a qu’à se montrer, pour fixer la confiance de ceux qui l’aiment »-

    Ainsi donc, à travers cette doctrine,, et tout au long des Initiations successives, apparait en filigrane, quelque chose d’autre caché derrière des allusions à des mystères antiques, concernant toute l’Humanité. Il serait judicieux d’expliquer pourquoi celle-ci a besoin de ce qui est exprimé par deux images : il s’agit d’être « délivré », (Ce qui est bien une image inhabituelle, dans la prose apostolique et catholique)et de « chaines ». On lit chez Jean Baptiste WILLERMOZ, que l’homme est impuissant, enchainé et condamné, à ne rien connaître que par ses « sens ». Et par son enseignement tout au long de nos Initiations respectives, il nous amène, si nous en avons la Force, et le Désir, à ce Retour vers la Lumière.

     Après avoir tenté, de cerner les philosophes et théologiens, ayant inspiré J.B. Willermoz, outre Martines de Pasqually, il serait bon de voir la définition de Pères de l’Eglise, qu’en donne à la fois les Dictionnaires et les livres d’Histoire. .

    V)              LES PERES DE L’EGLISE

    Si l’on s’en tient au Dictionnaire, on trouve :

    Anciens écrivains chrétiens qui, par leurs œuvres, la valeur de leur doctrine, font autorité en matière de foi.

    Le titre de « Pères de l'Église » a été attribué à certains auteurs chrétiens qui ont : 1. vécu durant les premiers siècles du christianisme ; 2. vécu en état de sainteté ; 3. professé la doctrine chrétienne dans leurs écrits ; 4. reçu l’approbation de l’Église.

    La patrologie désigne l'ensemble de la production littéraire de ces Pères de l'Église, dont aucune liste n’a officiellement été établie. Ils peuvent être distingués en fonction de leur ancienneté (cas des Pères apostoliques), de leurs écrits (cas des Pères apologistes), de leur langue de rédaction, de leur région d’apostolat, etc.

     Pères apostoliques

    Les plus anciens Pères de l’Église (tels Clément de Rome, Ignace d'Antioche et Polycarpe de Smyrne) ont été contemporains des apôtres, et sont en cela appelés « Pères apostoliques » ; leurs écrits – notamment laDidakhê, ou Doctrine des douze Apôtres – sont un précieux témoignage de la vie et de la foi des premières générations chrétiennes.

     

    Voila  pour la définition,  mais plus on avance dans ce qui semble à priori, d’une simplicité relative, on s’aperçoit très vite que la liste des Pères de l’Eglise des plus Anciens aux plus récents, est loin d’être forclose. Remontons le temps et les Siècles, jusqu’aux tous premiers après la Mort et la Résurrection dans son corps de Gloire de notre Divin Maître

    Les Pères ayant lutté contre la gnose

    Au IIe s., l'Église chrétienne s’attache à combattre la gnose. Effort de connaissance religieuse indépendante de la foi, la gnose évacue tout le contenu de la Révélation pour y substituer, sous un vocabulaire chrétien, un ensemble de mythes empruntés à la spéculation juive et au mysticisme gréco-oriental. Saint Irénée est le représentant le plus actif de la réaction orthodoxe contre les gnostiques, et l'un des principaux Pères des trois premiers siècles. Originaire d'Asie Mineure et disciple de saint Polycarpe, par lequel il se rattache à la tradition de Jean l'Évangéliste, il se rend à Rome où il rencontre Justin, puis en Gaule où, après la persécution de 177, il devient évêque de Lyon.

    Avec la Démonstration de la prédication apostolique, courte catéchèse, il ne reste de lui que la Démonstration et réfutation de la fausse gnose (Adversus Haereses), en cinq livres, publiés en plusieurs fois aux environs de 180. La théologie chrétienne lui doit quelques-unes de ses thèses les plus fondamentales, répandues en Occident par Tertullien et en Orient par Athanase.

    Les « écoles » théologiques

    Le IIIe s. voit se dessiner des courants de pensée, de véritables écoles de théologie. Les Pères ont à faire face, non seulement à une contre-église comme le gnosticisme, mais à des tentatives (schismatiques) pour expliquer rationnellement le dogme. Parmi les grands auteurs qui se mobilisent contre les hérésies naissantes figurent Hippolyte à Rome, Cyprien et surtout Tertullien en Afrique. Ce dernier, mort en 222, est le fondateur de la théologie latine. Elle lui doit, en effet, la première esquisse de ses thèses fondamentales (Trinité, Incarnation, sacrements).

    À cette époque, la théologie d'Alexandrie fait figure d'école originale et constitue même, avec Origène, une école théologique à proprement parler. Origène (mort vers 252-254) transforme l'école catéchétique d'Alexandrie en un établissement de haut enseignement scripturaire et théologique

    . Au plan doctrinal, le ive s. est dominé par l'arianisme, tentative de la pensée hellénique de rationaliser le christianisme. Saint Athanase, patriarche d'Alexandrie de 328 à 373, est la grande figure du concile de Nicée, qui condamne l'arianisme. Son œuvre majeure est un traité en trois livres : Contre les ariens.

    D'un autre côté, les grands docteurs cappadociens, héritiers de la tradition d'Origène, élaborent une théologie de la Trinité. Ce sont saint Basile le Grand (mort en 379), son frère cadet saint Grégoire de Nysse (mort vers 394), surnommé « le Mystique », et saint Grégoire de Nazianze (mort vers 390), considéré par l'Église grecque comme « le Théologien ». Parallèlement, à Antioche, Jean Chrysostome (mort en 407) et Théodoret de Cyr (mort vers 466) représentent une tendance différente, caractérisée par une exégèse plus littérale et « scientifique », une théologie plus rationalisante et moralisante.

    Les Pères latins

    À la même époque, les Pères latins sont moins spéculatifs que les Grecs, également moins originaux, à l'exception de saint Augustin. On retiendra les noms de saint Hilaire de Poitiers (mort en 367), surnommé l'Athanase de l'Occident, de saint Ambroise (mort en 397), évêque de Milan ayant esquissé une théologie de l'État chrétien, et de saint Jérôme (mort en 419-420), auquel on doit plusieurs traductions d'Eusèbe, d'Origène et surtout la refonte de la traduction latine de la Bible : la Vulgate.

    Saint Augustin est sans conteste le plus grand des Pères latins. On connaît les grandes étapes de sa vie, dont les Confessions (397-401) nous racontent la première partie : la jeunesse à Tagaste, à Rome, à Milan, la crise qui aboutit à la conversion et au baptême (387), le sacerdoce (391) et l'épiscopat (396) à Hippone, la mort (430) dans la ville assiégée par les Vandales. Héritier de la culture philosophique antique, rhéteur autant que prédicateur populaire, il joue un rôle décisif dans l'élaboration, en Occident, d'une culture et d'une civilisation chrétienne (la Cité de Dieu, 413-426).

    La fin de l'âge patristique

    Au ve s., le déclin de la culture s'accentue rapidement ; miné par les invasions barbares, l'Empire se désagrège ; le fossé entre l'Orient et l'Occident se creuse. L'Orient est divisé par des controverses dogmatiques, compliquées de rivalités politiques et nationales qui annoncent le déchirement de la chrétienté. Ces débats sont dominés par deux grandes figures : saint Cyrille d'Alexandrie (mort en 444), « le sceau des Pères », qui termine l'âge d'or de la patristique en Orient, et le pape saint Léon le Grand (mort en 461).

     

     

    Pour répondre de manière plus simple, on peut dire que le titre de "Père" est réservé aux plus grands théologiens de l'Église ancienne. Étant donné que la "grandeur" d'un théologien n'est pas quelque chose de quantifiable, cette définition s'avère trop imprécise pour pouvoir être utilisée dans le travail théologique et historique. Néanmoins, elle mérite d'être approfondie pour aboutir à des formes plus élaborées. Jean-Paul II dans la lettre Patres Ecclesiae (1980), écrite pour le XVIe centenaire de la mort de saint Basile, appelle "pères" les théologiens de l'Antiquité "qui, par la force de leur foi, par l'élévation et la fécondité de leur doctrine ont donné à l'Église une vigueur nouvelle et un nouvel essor.

     

    Cependant, la notion de "Père de l'Église" est un vrai concept théologique et il faut l'aborder en tant que telle. L'attribution du titre de Père résulte d'un choix porté sur l'un ou l'autre grand théologien de l'Église ancienne. Ce choix n'est pas fortuit, car il fait apparaître et articule la pensée théologique, soit d'un individu, soit d'une communauté. Voyons les origines de cette expression.

     

    L'attribution du titre de "Père de l'Église" s'explique aussi par des pratiques utilisant la référence au maître et aussi la recherche des "racines" d'un enseignement. Peu à peu l'habitude est prise de fonder la doctrine sur l'autorité des grands théologiens du passé. L'apparition de cette référence au passé constitue une vraie révolution dans la théologie de l'époque patristique, car dès lors s'opère un choix parmi les nombreux théologiens. Or, cette opération pouvait fonctionner aussi en sens inverse : les théologiens déclarés hérétiques, ont pu entraîner leurs maîtres à la condamnation. Ainsi celle de Nestorius a provoqué - un siècle plus tard - celle de ceux qui l'avaient précédé : Théodore de Mopsueste, Théodoret de Cyre et Ibas d'Edesse. Le titre de "père" est donc lié à la vérité doctrinale, car quiconque est soupçonné d'avoir généré une hérésie ne peut pas être en même temps "Père de l'Église". Il faut ici ajouter pourtant que la condamnation de Nestorius et de Théodore n'a pas empêché l'Église syriaque orientale de les vénérer comme des "Pères"… Vaut-il donc mieux parler de "Pères des Églises" ?

    VI)           CONCLUSION SUR LES PERES DE L’EGLISE 

    En guise de conclusion provisoire, on peut dire que l'expression "Père de l'Église" s'avère être un véritable concept théologique. Reconnaître un théologien comme "Père" signifie que l'on se situe devant l'histoire et que l'on fait de celle-ci la Tradition qui structure le présent de l'Église. Parler de théologie, c’est parler doctement et savamment de l’Inconnaissable, car Dieu personne ne l’a vu et ne le verra jamais, seul le Christ l’a fait connaitre, (c’est le prologue de l’Evangile de Jean).

     

     

    VII)         CONCLUSION SUR LE R.°.E.°.R.°. ET LE HAUT ET SAINT ORDRE

    Comme je l’ai expliqué tout au début, cet essai ne constitue pas un enseignement, il n’est que le fait de mon ressenti, d’une recherche  pour des faits historiques précis (notamment sur les pères de l’église), mais je souhaiterais conclure définitivement, par cette réflexion, qui résume à elle seule toute la Beauté du Rite Ecossais Rectifié, je cite  R. GUIGUE (Ecrivain et CBCS)

    -« La Maçonnerie Templière, pratiquée en France, par le RER,reste une forme initiatique d’une grandeur absolue. Elle, à l’instar des Pauvres Chevaliers de la Milice du Christ du Temple de Salomon ,se caractérise, par un idéal Chevaleresque, Monastique(Action Solitaire), gnostique et profondément Chrétienne. Elle offre, au Mystique, une voie d’une exceptionnelle richesse, s’il sait comprendre que ;-« L’Homme est l’Image Immortelle de Dieu, mais qui saura le Reconnaître s’il le défigure lui-même »-

    Ainsi, dès la réception au Grade d’Apprenti, commence la difficile Quête de l’Universel Absolu, qui constituera, pour celui jugé digne d’accéder à cet Etat de Perfection, l’Etre Nouveau’( Le Nouvel Homme de Louis Claude de Saint Martin), qui, marqué du signe d’une Election non Humaine, se trouvera cheminant à la rencontre du GRAAL.
    Cette Voie difficile, périlleuse, est offerte à tous les Cherchants, Persévérants et Souffrants, du RER, dès le 1er Grade d’Apprenti Chevalier Maçon, selon l’Ancienne formulation de 1774, plus discrètement désigné aujourd’hui par le terme d’Apprenti.


    Ce travail demandé est un peu long, mais le sujet proposé par le Cercle CERWJB, sur les Pères de l’Eglise était trop vaste, et surtout nécessitait afin d’éviter des amalgames et des interprétations périlleuses pour ne pas tomber dans le Dogmatisme, ces éclairages et développements. Je vous prie , toutes et tous de bien vouloir m’en excuser, mais je n’ai aucune crainte à ce sujet.

    Pour terminer, enfin, comme nous sommes dans les Temps de l’Avent, avant la Venue du Rédempteur, nôtre Divin Maître je souhaiterais formuler des Vœux, tout d’abord à tous ceux qui ont été Doux et Bons et qui ont fait le Bien , à tous ceux qui ont fait le Mal, afin que nos Lumières luisent au fond de leurs Cœurs pour effacer la Haine, à tous ceux qui sont dans la Peine et la Souffrance, à la Sagesse, et la Beauté de nos Ames, à la Santé de nos Corps et à la Force de nos Cœurs tous Unis pour que règne l’Amour.

    Passez, Toutes et Tous, de très Bonnes Fêtes de Fin d’Année, je vous embrasse en Notre Seigneur Jésus Christ, et qu’il vous tienne, vous tous, et tous ceux qui vous sont chers, sous sa Sainte Garde

    Fait ce Jour d’Hui 03/12/2014/700

    En l’Or.°. de Marseille

    RJVd’EM  In Ordine  Régis Eques a ROSA

  • La science et le sens de la vie

     

    INTRODUCTION

    La plupart des religions embrassent et mettent en avant certaines idées sur le sens de la vie, qui justifient pour les croyants notre existence et celle de tous les autres organismes. C'est  ce qui définit fondamentalement la foi religieuse : croire que la vie est orientée vers un but (divin). La science, en revanche, a toujours répondu par un "non" catégorique à cette question : « la vie a-t-elle un sens ? »

     

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    Mais depuis le début du 20ème siècle d’éminents savants, à l’instar d’Einstein, ont montré que même d'un point de vue scientifique, la vie sert à quelque chose et n'est pas dénuée de transcendance. Ils sont parvenus à cette conclusion en cherchant à résoudre un paradoxe qui intrigue depuis longtemps les passionnés de biologie et de physique: celui du «  sens de la vie »……

     

    LE DETERMINISME SCIENTIFIQUE

    Le déterminisme est la théorie selon laquelle la succession des événements et des phénomènes est due au principe de causalité, ce lien pouvant parfois être décrit par une loi physico-mathématique qui fonde alors le caractère prédictif de ces derniers.

                  Le déterminisme permet la connaissance scientifique des phénomènes, qui peuvent être   

                  reliés par des lois, c'est-à-dire par des relations de causalité constantes et universelles .

                  Sa principale application dans la science est : « Deux expériences avec exactement les mêmes    

                 conditions initiales et les mêmes conditions limites doivent donner exactement les mêmes   

                 résultats »

     

    robert Image2.jpg


                 Laplace en 1814 énonce :

    « Nous devons envisager l’état de l’Univers comme l’effet de son état antérieur et la cause de ce qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule le mouvement des plus grands corps de l’Univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux. ».

            Un tel déterminisme absolu est connu sous le nom de « déterminisme Laplacien ». Tout au

           long du 19 ème siècle il fut considéré comme un élément fondamental des faits scientifiques

           et la science fut admise comme quasi-infaillible, comme capable de répondre à toutes les

           questions et en particulier aux questions philosophiques : Où sommes-nous ? d’où venons- 

           nous ? où allons-nous ? pourquoi sommes-nous sur Terre ?

     

    robert Image3.jpg


           Ce déterminisme absolu Laplacien  peut-être synthétisé par ce qui a été appelé ‘le crédo

           Du Scientisme :

           1) La Science expliquera tout.

            2) Les religions appartiennent au passé ( Auguste Comte).

            3) Tout ce qui existe réellement peut être prouvé (je ne crois que ce que je vois)

            4) Dieu est une invention de l’homme ( Freud, Feuerbach ).

            5) L’Univers est infini et immuable, il a toujours existé, il existera toujours.

            6) L’homme est un animal, c’est à dire de la matière organisée.

            7) L’évolution n’est mue que par le hasard ( Darwin).

            8) La Bible, les miracles sont des légendes ( Renan ).

            9) La finalité n’est qu’une apparence, seul le déterminisme existe réellement.

           En conclusion pour le déterminisme scientifique :

           L’état initial d’un système détermine complètement son avenir.

           Rien de neuf ne peut advenir qui ne soit déjà contenu dans les conditions initiales. Le

           problème de la prévision semble dès lors résolu, du moins en théorie.

           Bien entendu la philosophie idéologique correspondante au déterminisme Laplacien est le   

           matérialisme scientifique tandis que la croyance correspondante est l’athéisme

     

    DU DETERMINISME AU CHAOS ET AU HASARD

     

               robert Image4.jpg  Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le déterminisme Laplacien est mis àrobert Image5.jpg mal quand des mathématiciens entreprennent de calculer les trajectoires des astres. Henri Poincaré puis Jacques Hadamard découvrent alors que des systèmes pourtant simples, comme celui constitué de trois corps qui s’attirent par gravitation, donnent lieu à des trajectoires très compliquées et que, pour beaucoup de systèmes, la moindre variation des positions ou des vitesses initiales engendre des écarts de trajectoire considérables. Comme l’état initial n'est jamais connu avec une exactitude parfaite, on ne peut déterminer l’évolution d’un tel système au-delà d’un certain temps.

        

          Ces travaux sont les prémices de la théorie du chaos , qui se développe à partir des années 1970 et étudie l’évolution de l’incertitude sur l’état initial.

        

          À partir des années 1980, les astronomes montrent qu’il est impossible de connaître l’état du système solaire au-delà de quelque 100 millions d’années. Cet horizon dépassé, il faudrait tenir compte, dans les calculs, de la forme des astres, des effets des marées, et d’une multitude d’autres paramètres… Cette découverte ébranle beaucoup le déterminisme Laplacien.

          Aujourd’hui nous savons que ce credo centenaire du scientisme a de moins en moins de fondement. Il a été attaqué à la fois de l’intérieur et de l’extérieur de la Science.

     

          Les scientifiques se sont heurtés à plusieurs limites de la Science déterministe. Les plus célèbres sont :

            Le principe d’incertitude( Heisenberg ).robert Image6.jpg

             

           Les mouvements chaotiques,

         

            la sensibilité aux conditions initiales, l’effet papillon ( Henri Poincaré, Gaston Julia, Benoît Mandelbrot, Michel Hénon, E.N. Lorenz ).

           Le temps de Liapounov, le temps de divergence( Ruelle, Takens, Bergé, Lighthill ).

         

            Le paradoxe de la liberté.

         

             la théorie de l’information.

          

            Le principe d'incertitude d'Heisenberg (1927),  implique l'impossibilité de connaître avec une

            infinie précision la position et la vitesse d'une particule par rapport à un même temps donné,

            contrairement aux données requises par le déterminisme de La           place, on ne peut les  

            connaître qu'à l'aide d'une fonction de probabilité.

            Etant contraire à l'hypothèse du déterminisme classique, le principe d'incertitude semble

            impliquer que l‘univers  obéit au libre jeu du hasard et de la nécessité.

     

          Ce qui fit dire à Albert Einstein, qui adhéra longtemps au déterminisme: « Dieu ne joue pas auxeinstein

        dés »

         Ce à quoi Niels Bohr, plus indéterministe, répondit : « Einstein, cessez de dire à Dieu ce qu'il

       Doit faire »

         Et le reste de la communauté scientifique de se questionner : « Comment savoir à quoi Dieu

        Joue ? »

    Image9.jpg

     

     

     

     

     

    HASARD ET CHAOS

              

               SENSIBLITE AUX CONDITIONS INITIALES

               

               Henri Poincaré l’a définie en 1908 :

               « Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons   robert Image10.gif

                pas ne pas voir,  et alors nous disons que cet effet est dû au hasard. (...).

                Il peut arriver que de petites différences dans les conditions initiales en engendrent de très

                grandes dans les phénomènes finaux. Une petite erreur sur les premières produirait une erreur

                énorme sur les derniers .La prédiction devient impossible et nous avons le phénomène fortuit. »

                E.Lorentz  1963 :  L’ effet papillon

                « Cela implique, que deux états qui ne diffèrent que par d’infimes quantités peuvent évoluer

                vers deux états totalement différents. Partant de là s’il y la moindre erreur dans l’observationrobert Image9.jpg

                d’un état au temps présent, et de telles erreurs semblent inévitables dans n’importe quel  

                système réel, il se pourrait bien qu’il soit impossible de faire une prédiction valable de ce que   

                deviendra cet état dans un futur lointain. »

                Et en une métaphore qui deviendra célèbre, Lorentz, exprime les difficultés et les limites de la

                ‘prédictabilité’ :

                 « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il déclencher une tornade au Texas ? »

    robert Image11.jpgrobert Image12.jpg

     

                 A PROPOS DU CHAOS ET DU HASARD

                

                  Le hasard est l’inverse de la prédiction. Est hasardeux un système  dont on ne peut prédire la réaction,

                  L’évolution.

                 Le chaos est l’inverse d’un système ordonné, l’inverse de l’ordre.

                 On lie souvent le chaos au hasard dans le sens ou le comportement d’un système est imprévisible, donc  

                  aléatoire.

                  Ce que montrent les systèmes chaotiques c’est qu’une incertitude minime peut irrémédiablement conduire à

                  une totale impossibilité des prévisions. Cela a souvent été interprété comme un exemple de hasard, dans le

                  sens où  le comportement du système est imprévisible, donc (c’est une définition du hasard), aléatoire.

                  Poincaré nous l’avons vu, a initié le phénomène de sensibilité aux conditions initiales : pour un système

                  chaotique, une très petite erreur sur la connaissance de l'état initial x0 dans l'espace des phases va se trouver

                 (presque toujours) rapidement amplifiée. Cette amplification des erreurs rend rapidement totalement   robert Image13.png 

                  inopérant le pouvoir prédictif qui découle de l'unicité de la solution.

                  Plus récemment, des calculs numériques effectués par Sussman & Wisdom en 1992 ont montré que le Système solaire est chaotique, avec un horizon( temps de Lyapounov) de l'ordre de 200 millions d'années, apportant ainsi une limite et une incertitude qui , de ce fait, obère le caractère déterministe de la théorie Générale de la relativité d’Einstein.

     

     

    ENTROPIE

     

                   Qu'est-ce que l'entropie?

                   Certains disent que l'entropie est une mesure du chaos (le désordre) et les autres qu'il s'agit d'une mesure

                   de la dispersion de l'énergie. Ce concept a été théorisé par Rudolf Clausius dans le milieu des années 1800, 

                   formulé à partir de la première et la deuxième loi de la thermodynamique sous sa forme toujours valables.

                   La seconde loi de la thermodynamique dit essentiellement que l'énergie a toujours tendance à se disperser        

                   Et quand cela arrive, l’entropie  totale du système augmente dans l’environnement.

                   L’Entropie S est donnée  par le rapport de l'énergie Q (quantité de chaleur en joule) et T (la température en   

                   Kelvin, comme S = Q / T. S étant en J/K.

                   Ces principes sont les fondements de la thermodynamique. Pour qu'un système conserve sa structure

                   (premier principe de la thermodynamique), il doit dégrader le monde extérieur (second principe de la

                    thermodynamique). L'évolution conduit le monde d'un état homogène et ordonné vers un état déterminé,                                 désordonné où toute la matière se décomposera et où seul le rayonnement subsistera, souvenir poignant

                   des systèmes organisés du passé ( mort thermique de notre système)


                       Le premier principe introduit le dogme de la conservation d'énergie et de l'équivalence entre travail (W)

                       et   chaleur (Q) mesurés en Joules (J). L'énergie se conserve (mécanique, thermique, chimique,

                       électromagnétique), elle ne peut être ni créé, ni détruite mais elle se transforme. C'est à ce niveau que   

                       "rien ne se perd, rien ne se crée,   tout se transforme" (Lavoisier).


     

    robet Image14.jpg



                       Le second principe énonce c'est que l'entropie n'est pas l'énergie. Ce qu'on perd ce n'est pas de l'énergie

                        mais seulement ses différences de répartition, la rigidité d'un ordre ( donc on acquiert du désordre), et la   

                        chaleur produite.

                        Le second principe est le seul principe qui soit  physique et dynamique, dit aussi principe d'évolution,
                        les autres principes étant purement formels.

                        On peut même considérer comme Einstein que c'est le principe le plus important de la physique:

                        L'interprétation dominante est celle d'une loi physique stricte, ce qui impliquerait qu'un gain d'ordre

                        d'un côté doit se payer par un désordre plus grand de l'autre, exprimant une totale confusion avec le

                        premier principe de conservation de l'énergie (et pas de l'entropie!)

     

    robert Image15.png


                    L'interprétation orthodoxe, qui est celle de Boltzmann, est d'ordre statistique, ce qui est tout autre chose.

                         Il peut donc y avoir diminution locale de l'entropie (sinon rien ne pourrait jamais exister) même si ce n'est

                        Pas le plus probable et qu'il n'y aura jamais diffusion de chaleur du froid vers le chaud mais seulement du

                        chaud vers le froid. Il est certain que plus l'entropie est faible, plus il est probable qu'elle a des chances

                        d’augmenter mais plus elle est grande (proche de l'équilibre) et plus elle a des chances de diminuer.

                        (création d'ordre à partir du désordre).

                      

    Cette notion d’entropie négative est ce qu'on appelle l'auto-organisation. Il faut ajouter à cela la fonction de l'information qui permet à la vie de lutter contre l'entropie par une création d'ordre à partir de l'ordre, réussissant à répandre partout et rendre probable le plus improbable : la vie elle-même. Ce qu'il faut souligner, c’est la finalité pratique du concept d'entropie et son horizon humain.

     L'auto-organisation est donc un phénomène de mise en ordre croissant, et allant en sens inverse de l'augmentation de l'entropie; aux prix bien entendu d'une dissipation d'énergie qui servira à maintenir cette structure.

     Pour expliquer l'entropie il faut donc faire intervenir une perte d'information à chaque collision ou interaction, un oubli des conditions initiales (ou pour suivre le s travaux de Prigogine de 1962, le fait qu'il y a des composantes négligeables, au regard des composantes principales, dont l'influence est donc perdue).

     

    Ce fameux deuxième principe de la thermodynamiqueest à la fois une loi implacable (irréversible) qu'on retrouve partout (tout système isolé perd de l'énergie utilisable, réduit son différentiel d'énergie), mais c'est aussi bien une loi statistique qui se laisse contredire assez facilement par une intervention extérieure, notamment par l'information et les organismes biologiques qui savent en tirer parti.

    La microphysique(quantique) est discontinue, probabiliste, linéaire, réversible, alors que la physique macroscopique qui en découle est continue, déterministe, non linéaire, irréversible.

    Nous touchons là le concept selon lequel la physique (Brillouin) en vient à s’exprimer en termes d’information. L’information devient un terme physique au moment où toute la physique se révèle affaire d’information.

     On ne peut nier qu'il y a bien égalité stricte, à l'inversion du signe près, entre l'entropie et la quantité   d'information. L'entropie peut effectivement se définir comme l'information perdue, le désordre, la m     multiplication des configurations possibles, des irrégularités, la perte de forces structurantes à longue portée et le manque d'information qui en résulte. Quand l'entropie augmente, notre information diminue.

     

     

    INFORMATION    

                        Concept de l’information

    Le concept d'information a des implications fondamentales en physique, biologie, économie, politique, philosophie, robotique, etc. L'information est un concept qui ne désigne pas une qualité simple mais une structure composée, complexe et de nature biologique, qui se distingue fondamentalement du signal physique et de l'énergie par un ensemble de propriétés :

    - son improbabilité et sa discontinuité (saillance, différence, nouveauté)
    -  la réduction de l'incertitude (sens, prévision, représentation, visibilité de l'invisible),
    -  son imperfection qui exige une correction permanente (parer à l'imprévu, ajustement)
    -   un récepteur pour lequel elle fait sens (réaction conditionnelle, mémoire, contexte, dialogue)
     -     son caractère de signe d'autre chose (codage numérique, prose du monde, transcendance, existence)      et donc reproductible à l'opposé de la matière ou de l'énergie
    -  un effet disproportionné à l'énergie en jeu ou aux rapports de force (non calculable)
    -      une reproduction et une durée qui échappent à l'entropie (au temps physique) grâce aux corrections d'erreurs et régulations (évolution, complexification, optimisation)

     

    La Théorie de l’information (Shannon 1948)robert Image17.jpg

    C’est une théorie probabiliste permettant de quantifier le contenu moyen en information d'un ensemble de messages, dont le codage informatique satisfait une distribution statistique précise. Ce domaine trouve son origine scientifique avec la publication de Shannon : Mathematical Theory of Communications publié en 1948. Les branches de cette théorie ont permis l’éclosion du codage de l'information, de la mesure quantitative de redondance d'un texte, de la compression de données, et de la cryptographie.

     

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     l'information présente un caractère essentiellement aléatoire. Un événement aléatoire est par définition incertain. Cette incertitude est prise comme mesure de l'information. Une information sera donc uniquement définie par sa probabilité (I = - log p). Donc l'information est la mesure de l'incertitude calculée à partir de la probabilité de l'événement. Shannon a donc confondu la notion d'information et de mesure d'incertitude. Il faut remarquer que dans cette définition l'information est bien synonyme de mesure d'incertitude. Dans cet ordre d'idée, plus une information est incertaine, plus elle est intéressante, et un événement certain ne contient aucune information. En théorie de l‘ information de Shannon, il s'agit donc de raisonner en probabilité et non en logique pure.

         

    robert Image19.gif

     La conscience elle-même peut être définie comme manque d'information, exploration des mystères du monde (étonnement, interrogation et vérification, "Penser c'est perdre le fil" dit Valéry

     

     l'information présente un caractère essentiellement aléatoire. Un événement aléatoire est par définition incertain. Cette incertitude est prise comme mesure de l'information. Une information sera donc uniquement définie par sa probabilité (I = - log p). Donc l'information est la mesure de l'incertitude calculée à partir de la probabilité de l'événement. Shannon a donc confondu la notion d'information et de mesure d'incertitude. Il faut remarquer que dans cette définition l'information est bien synonyme de mesure d'incertitude. Dans cet ordre d'idée, plus une information est incertaine, plus elle est intéressante, et un événement certain ne contient aucune information. En théorie de l‘ information de Shannon, il s'agit donc de raisonner en probabilité et non en logique pure.

         

           

     LE PARADOXE DE LA LIBERTE

     

    Dès que nous pensons à la science, à l’expérience scientifique, surgit en nous l’idée, le spectre

     d’un déterminisme et donc d’une absence de liberté dans le monde, y compris pour les êtres

     humains qui en font partie.

     Faut-il croire à la liberté?

    La liberté ne se voit pas , elle se traduit par une absence, au mieux c’est une croyance fondée ou

    Infondée, ou pire, une illusion.

    L’ambivalence et la duplicité de l’être humain appartient au déterminisme, il est un phénomène

    parmi les phénomènes. Plus la connaissance scientifique s’étend, moins la liberté apparait, au

    contraire , c’est le déterminisme qui domine. Dans ce contexte il suffit de connaitre la nature pour

    voir que tout est nécessaire.

    Les lois morales font échapper l’individu à cet état, elles permettent de déduire cette sublime

    notion que nous découvrons en nous par intuition.

    En conséquence , la liberté n’est pas dépouillée de contrainte. La liberté est le pouvoir de se

    donner à soi-même des lois, qui sont les lois universelles, celles de la raison.

    C’est lorsque la raison me donne des lois que cela me rend libre car je m’éloigne de mes passion

    (passivité: c’est la nature qui agit en moi, mes instincts, je ne suis plus libre)

    Si la liberté existe, on ne peut la connaitre: il y aurait en nous une liberté absolue que l’on appelle

    libre arbitre… Est-ce une croyance ? Spinoza l’a appelée ‘ liberté de l’indifférence’ et l’a niée.

    Mais nier le libre arbitre n’est pas nier la liberté, c’est au contraire la condition même de la

    liberté.

    Le seul obstacle à la liberté, c’est la croyance à la liberté……Disait Spinoza….

    Si le déterminisme du monde cesse ainsi d’apparaître absolu, s’il y a des espaces de liberté

                      pour la nature, ne peut-on pas prétendre aussi à une place pour la liberté humaine ?

     

     

    LA FINALITE

     

     Einstein a laissé deux théories géniales : la relativité générale et la mécanique quantique.Il a légué au monde deux visions qui sont incompatibles bien qu'elles soient exactes.

    Jusqu'à la fin de sa vie, Einstein a tenté de résoudre l'incompatibilité entre les deux théories fondamentales de la physique.

    Points forts de la relativité générale :
    Elle englobe la théorie de la gravitation de Newton qui n'est plus qu'une approximation. Elle prédit avec précision la déviation de la lumière, l'évolution de l'univers et la position des satellites autour de la Terre. Elle n'a jamais été prise en faute malgré 90 ans de confrontations avec les observations.

    Points forts de la mécanique quantique :
    Elle est capable d'expliquer avec une extraordinaire précision toutes les étrangetés observées dans le monde microscopique. Elle est à la base de la plupart des technologies du XXe siècle, comme les lasers, les ordinateurs, les supraconducteurs et l'énergie nucléaire.

    Alors que les deux théories affichent de vrais succès, elles divergent sur tout !
    Quatre grands points de discorde :

    1). Le hasard, inexistant dans la relativité qui est déterministe, est prépondérant dans le monde quantique qui est probabiliste.
    2). La structure de l'espace-temps, dynamique et déformée selon la répartition de matière qu'il contient (selon la relativité), est statique et plate dans le monde quantique qui ne dépend pas de la matière qu'il contient.
    3). La représentation des forces, qui sont induites par la courbure de l'espace-temps (selon la relativité), n'est que des échanges de particules selon la théorie quantique.

    4). L'énergie du vide, nulle selon la relativité, est colossale (voire infinie) selon la théorie quantique.

     

    Comment résoudre la contradiction entre ce qui semble vrai pour la vie - elle organise la matière en créatures et en structures de plus en plus complexes - et l'idée que le désordre est voué à augmenter et l'ordre à disparaître ? Autre question tout aussi importante : quel est le sens de la vie perçu par la science dans la résolution de ce paradoxe ?

         En fait, le deuxième principe de thermodynamique gouverne, et l'existence de la vie contribue à l'augmentation de l'entropie. Autrement dit, la vie encourage le désordre. On pourrait alors penser que l'aboutissement logique de l'évolution et de la vie intelligente est une explosion nucléaire et l'anéantissement de la Terre. En fait, la tendance actuelle est de distinguer matière et énergie, et concevoir que la matière structurée distribue l'énergie plus rapidement que la matière répartie au hasard.

           Plus la structure est complexe plus la distribution de l'énergie est efficace. De ce point de vue, les populations sont supérieures aux individus isolés, les écosystèmes encore plus, et les structures les plus efficaces - à ce jour - sont les sociétés humaines de haute technologie.

          Ainsi, le deuxième principe de thermodynamique n'irait pas à l'encontre de l'existence de la vie ; il en serait la cause. Il entraînerait l'évolution vers une complexité croissante, vers des sociétés et des technologies plus perfectionnées, dans le seul but de distribuer de l'énergie.

          La vie a donc enfin un sens aux yeux de la science, une réflexion spirituelle et l’hypothèse d’une transcendance à partir d’une réflexion moderne sur le deuxième principe de thermodynamique peut être engagé par chacun de nous en toute ‘liberté’……

     

    CONCLUSION

     

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que le terme entropie n’inspire pas de bons souvenirs chez ceux qui l’ont abordée en milieu scolaire. C’est probablement la grandeur courante considérée comme la plus absconse d’une discipline thermodynamique ; discipline que le physicien allemand Arnold Sommerfeld décrit: de la façon suivante :

          

           La thermodynamique est un truc marrant :

           - La première fois que vous l’abordez, vous ne comprenez rien.

           - Le seconde fois que vous l’abordez, vous pensez tout comprendre, sauf un ou deux points.

          - La troisième fois que vous l’abordez, vous savez que non, vous n’avez rien compris, mais ce coup-ci vous avez l’habitude et vous n’en avez plus rien à fiche.

         

    En fait, c’est la manière d’aborder cette discipline, la manière statistique, qui complique considérablement les choses :

           On vous parle de température, de chaleur, d’énergie (jusque là c’est facile), puis de ce truc (l’entropie) qui caractérise un système, mais qui ne décroit jamais. Qui a rapport avec le désordre. Et on vous fait faire des tas ce calculs très compliqués autour de ça……

     

     

                                                                                    OH MON DIEU !!!